Je prends mes marques.
Je sentais bien le plein d’énergie. Généralement au saut du lit l’appétit se fait entendre avec entrain. Et ce matin non, hier non plus.
J’avais pourtant bien entrepris de brûler les calories en natation ce samedi mais l’horaire de fermeture ayant changé, je me suis retrouvé le nez dans l’eau. Ce ne sont pas les six longueurs qui m’auront permis de dépenser les acquis d’un hamburger succulent préparé au « lieu-dit », sympathique restaurant d’Angoulême.
Ce matin, il me fallait faire la nique au déconvenue de la veille. Je suis parti à jeun, cependant le foie était gonflé à bloc et pouvait fournir en quantité. Un petit 9° à l’ombre avec un poil de vent et sur l’adret, mister sun le tant aimé.
Je pars en côte jusqu’au Pétureau, pour un démarrage, c’est raide. Le souffle est ample, l’expiration rapide et puissante. Je pense que les séances en piscine commencent à payer. Les rues sont vides de circulation, plaisir dominicale. Je file au plaisir des rencontres puisque certaines connaissances s’activent déjà au jardin, il est près de neuf heures, ce n’est plus l’aube, les vacances prennent place, je suis moins matinal.
30 minutes sont passées, je suis descendu dans la vallée accueilli par le braiment de l’âne, que j’appellerai Cadichon, n’ayant pas été présenté.
Je passe la série de 20X100 puis retour . Je me sens bien. Prêt pour les lasagnes de midi.
51’ pour 9km400