Madeleine de Proust
Carlos Schwabe(1866-1926) Spleen et Idéal. 1907
Je ne croquais pas l'une de ces délicieuses petites rondeurs sucrées, non, mon frère aîné était passé de retour de villégiature où durant quinze ans nous avions passé l'été. Ma langueur passagère avait réveillé une petite mort, la nostalgie des vacances passées.
Mon Père me dit un jour qu'à cet endroit unique, je lui donnait l'impression de vivre. Le restant de l'année, ma vie était entre parenthèses. Des parenthèses de béton, dixième étage d'une tour de quatorze quelque part en Lorraine.
Les vacances c'était le plein air, l'Océan, les pins, l' intimité partagée pour certains, la promiscuité pour d'autres. L'impression d'une famille immense sans contrainte horaire, sans anxiété étouffante ou l'exceptionnel fait divers d'une personne envahie votre quotidien.
Je me libérais de l'anonymat accumulé jour après jour dans ces gigantesques agglomérations où mêmes les chiens devaient être abandonnés sous peine de Finir dans le flot d'une circulation continue.
Mes vacances étaient sportives. Au matin la sono avait fait place aux oiseaux, l'Océan avait rafraîchi l'air de ces douceurs noctambules. Un petit 16° vous flattait les épaules. Vous sentiez le pain à juste cuisson et la jeune sève térébenthine dynamisante. Nous enfourchions nos vélos courses et c'était parti pour une centaine de kilomètres, presque du plat, seul le revêtement changeant du bitûme nous ramenait en apesanteur. Le camp alors était silencieux. Des têtes hirsutes dépassaient avec peine des toiles de tentes imprégnées des humeurs éthiliques de la nuit. Il me fallait seize kilomètres avant de pouvoir entamer les relais. Pédaler la bas était tout différent de la vallée de chevreuse arpentée par la suite.
De retour au camp, l'activité était en pleine effervescence. Je rejoignais le terrain de volley ball après une douche bien méritée. Durant les dix premières années le volley jouissait d'une vrai dynamique.
Comme il fallait bien récupérer des excès de la nuit, je me laissais comater jusqu'à 15h30 environ puis direction la plage. Je ne parvenais pas à jouer au steak sur le sable, aussi je regagnais le camp pour me restaurer, l'air marin ça creuse, puis j'allais au bois pour quelques exercices physiques. Nous roulions un jour sur trois je crois, sinon j'alternais avec la course à pied et le volley.
C'était devenu par la suite une habitude que je vivais heureusement en dehors des vacances. j'avais apprivoisé mes études et le reste.
J'ai pri plaisir à y penser, à l'écrire. L'activité physique fait de nouveau partie de mon quotidien et Vous?
Je ne croquais pas l'une de ces délicieuses petites rondeurs sucrées, non, mon frère aîné était passé de retour de villégiature où durant quinze ans nous avions passé l'été. Ma langueur passagère avait réveillé une petite mort, la nostalgie des vacances passées.
Mon Père me dit un jour qu'à cet endroit unique, je lui donnait l'impression de vivre. Le restant de l'année, ma vie était entre parenthèses. Des parenthèses de béton, dixième étage d'une tour de quatorze quelque part en Lorraine.
Les vacances c'était le plein air, l'Océan, les pins, l' intimité partagée pour certains, la promiscuité pour d'autres. L'impression d'une famille immense sans contrainte horaire, sans anxiété étouffante ou l'exceptionnel fait divers d'une personne envahie votre quotidien.
Je me libérais de l'anonymat accumulé jour après jour dans ces gigantesques agglomérations où mêmes les chiens devaient être abandonnés sous peine de Finir dans le flot d'une circulation continue.
Mes vacances étaient sportives. Au matin la sono avait fait place aux oiseaux, l'Océan avait rafraîchi l'air de ces douceurs noctambules. Un petit 16° vous flattait les épaules. Vous sentiez le pain à juste cuisson et la jeune sève térébenthine dynamisante. Nous enfourchions nos vélos courses et c'était parti pour une centaine de kilomètres, presque du plat, seul le revêtement changeant du bitûme nous ramenait en apesanteur. Le camp alors était silencieux. Des têtes hirsutes dépassaient avec peine des toiles de tentes imprégnées des humeurs éthiliques de la nuit. Il me fallait seize kilomètres avant de pouvoir entamer les relais. Pédaler la bas était tout différent de la vallée de chevreuse arpentée par la suite.
De retour au camp, l'activité était en pleine effervescence. Je rejoignais le terrain de volley ball après une douche bien méritée. Durant les dix premières années le volley jouissait d'une vrai dynamique.
Comme il fallait bien récupérer des excès de la nuit, je me laissais comater jusqu'à 15h30 environ puis direction la plage. Je ne parvenais pas à jouer au steak sur le sable, aussi je regagnais le camp pour me restaurer, l'air marin ça creuse, puis j'allais au bois pour quelques exercices physiques. Nous roulions un jour sur trois je crois, sinon j'alternais avec la course à pied et le volley.
C'était devenu par la suite une habitude que je vivais heureusement en dehors des vacances. j'avais apprivoisé mes études et le reste.
J'ai pri plaisir à y penser, à l'écrire. L'activité physique fait de nouveau partie de mon quotidien et Vous?