Un poète debout est "armée"

IL PLEUT SOUS NOS KÉPIS !
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> > Il faisait beau alors, le jour où j'ai signé !
> > Je me souviens comme j'étais fier de m'engager,
> > D'être formé à ce métier par mes aînés...
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> > Du bon droit je voulais être le soldat,
> > Dans le respect des traditions et des hommes.
> > Du citoyen, à tout faire je serai l'homme !
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> > De ma personne alors, j'ai donné sans compter.
> > Ma famille dans cette voie s'est trouvée liée.
> > Mes devoirs étaient les siens sans qu'elle ait signé...
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> > Nos Gradés, nos Officiers étaient nos modèles.
> > Ils savaient nous motiver et nous ordonner.
> > Alors nous étions soudés, unis et fidèles...
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> > Nous savions des sacrifices la juste raison,
> > Et étions tous reconnus "Servants de la Nation !",
> > De la France, la plus noble et vieille Institution.
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> > Un nouveau Roy fût nommé, et tout à changé.
> > Diviser pour mieux régner, tel était son but !
> > Il y parvint bien, précipitant la chute !
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> > Pour ce faire, il choisit bien parmi les nôtres,
> > Ceux d'entre eux les plus vénales, les moins fidèles,
> > Leur fit tant miroiter, qu'il furent ses "apôtres".
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> > Ces vendus et parjures aujourd'hui, ont ourdi
> > D'enterrer sans coup férir notre belle histoire...
> > De nous taire ils nous ordonnent, arguant : "Tout est dit !"
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> > L'un des nôtre osa parler sans démériter,
> > se faisant ainsi le râle de notre douleur...
> > Il fût vite éliminé par ces fossoyeurs !
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> > Aujourd'hui, Sainte Geneviève saigne et pleure,
> > Je sens bien ses larmes chaudes sous mon képi,
> > Comme si sur moi SARKOZY faisait son pipi...
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> > Soldats nous sommes, et c'est debout que nous mourrons
> > Et à l'instar de CAMBRONNE, "MERDE" nous dirons.
> > Nous briserons nos armes, mais nous taire "Pas question !"
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> > Nous ne sommes que des hommes, soldats mais citoyens,
> > Et nos voix dans l'urne pèsent bien pour un scrutin...
> > Qu'on les entende ensuite, d'étonnant n'a rien.
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> > Nous taire il ne faut point, surtout si c'est la fin !
> > Au pays des Droits de l'Homme, on déni les miens.
> > Fidèle, loyal je suis, muet je ne suis point.
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> > Même si tout est fini, que prévue est la fin,
> > Nous n'irons au sépulcre qu'après avoir tout dit.
> > Geneviève, Chère Patronne, il pleut sous nos képis !
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> > Adjudant Arnaud CHADELAT
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> > Dédié au Chef d'Escadron Jean-Hugues MATELLY.

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Sur notre beau pays souffle le vent des fous. Le pays des libertés souffre d'un quinquéna. La démocratie elle, est battue en brèche. Un homme, et le peuple oublie les luttes; cher confort que n'ont pas connu nos aïeux. Arrivés que nous sommes. Il suffit de prendre à la source et les envies se meurent, les convictions se terrent. Ceux qui se lèvent sont vite passés sous silence, la noire censure serait de retour nantie d'une paire de ciseaux d'un alliage brut? Son fil est pourtant émoussé chaque fois que la Voix se fait entendre, indépendante. Du Nord au Sud, d'Est en ouest nul autre orientation. Sous couvert du politiquement correct la langue même perd son droit au verbe, culpabillité sous jacente, les pensées affichées sont "droit de réserve".Archipel du Goulag en d'autres temps, mais policés.

 La verve est à sens unique, ses mots sont vérité!

-Comment?

Ses mots sont les mots de tous!

-Quoi?

J'ai trouvé: Louis N... Ah non! Trop sensible?

Ses mots sont **********. Hé! laissez les s'écrire.

Les mots de l'***. Arrètez donc! La Démocratie Monsieur, la République, la Liberté cette richesse.

Les mots de *********. Alors voilà!

Autocratie, mot interdit. Monarchie, sans queue, ni Tête.

Deux hommes sont aux fers. Bientôt des milliers? De quelles épaisseurs sont les murs?

Les idées ne se défendent pas au barreau. La Liberté ne se légifère pas.