Si le soleil ne revenait pas

Commémoration du 40è anniversaire de la destruction de Guernica devant le tableau de Picasso, 26 avril 1977.
Ce matin aux infos, Guerres en surci, révoltes et ruine économique, dehors le ciel est gris les enfants sont à l'école, plus de rires ni de chamailleries douces heureuses. 
Ce matin, je suis parti courir dans un parc, et oui même la Nature est sous clôture, avec en tête l'idée que le formatage de l'information Politisée ne m'affecterait pas; le besoin de se fondre dans une nature immuable, celle là même qui continue d'être paisible et belle au confin des plus atroces combats (A l'ouest rien de nouveau- REMARQUE.) 
Enfin fondu dans mes terres végétales, entouré des seigneurs centenaires, un semblant d'apaisement me touche. 
Sur l'instant, je ne comprends pas pourquoi je coure si vite. 
Après trente minute enlevées, le retour au calme s'effectue. Le matin désormais, seulement de la musique, les infos sont bonnes à mettre aux ordures.
Ce matin j'ai récupéré de la sortie dominicale. J'ai couru un peu trop vite à mon goût et j'ai pri une bonne suée. Je me sens mieux, je commence le nouveau plan d'entraînement. La nature sent l'automne, les feuilles jonchent le sol libérant ce parfum que je garde sûrement enfoui dans un jardin d'enfance.